Appel à communications</br>Robert Schumann dans les lettres et les arts en France et en Europe – XIXe-XXe siècles

Appel à communications
Robert Schumann dans les lettres et les arts en France et en Europe – XIXe-XXe siècles

Les propositions de communication, accompagnées d’une brève notice biobibliographique, sont à envoyer à Sylvain Ledda (sylvain.ledda@univ-rouen.fr) et Augustin Voegele (augustinvoegele@yahoo.fr) avant le 1er mai 2023.

Comité d’organisation : Sylvain Ledda, Augustin Voegele et Nikol Dziub

Appel à communications   « Le passé qui ne veut pas passer »: la propagande au croisement des regards multiples (langues, littératures, traduction, arts)

Appel à communications « Le passé qui ne veut pas passer »: la propagande au croisement des regards multiples (langues, littératures, traduction, arts)

Colloque international et interdisciplinaire

« Le passé qui ne veut pas passer[1] » : la propagande au croisement des regards multiples (langues, littératures, traduction, arts)

Organisé par
l’Institut de Recherche en Langues et Littératures Européennes (UR 4363),
Université de Haute-Alsace, Mulhouse

12-13 juin 2023

Lieu du colloque : Université de Haute-Alsace, Mulhouse

Modalités de dépôt des propositions :

Les propositions de contribution comporteront

  • un résumé de communication de 500 mots,
  • une liste de 5 mots-clés,
  • une courte présentation bio-bibliographique de l’auteur.

Les propositions devront être envoyées pour le 1 mars 2023 à l’adresse électronique : colloquepropagande2023@gmail.com

La notification d’acceptation par le comité scientifique sera envoyée le 1 avril 2023.

Informations pratiques :

Le colloque se déroulera en présentiel à la Faculté des Lettres, Langues et Sciences Humaines, Université de Haute-Alsace, 10 rue des Frères Lumière, Mulhouse.

Les communications ne devront pas dépasser 20 minutes.

Frais d’inscription :

  • Chercheurs et enseignants-chercheurs : 100 euros
  • Doctorants : 30 euros
  • Membres de l’ILLE sont exemptés de frais d’inscription

Comité d’organisation :

  • Greta Komur-Thilloy
  • Tatiana Musinova
  • Elena Chashchina
  • Maria Shvetsova
  • Adel Ahadri

[1] Il s’agit de la traduction française du titre de l’article « Die Vergangenheit, die nicht vergehen will » rédigé par Ernst Nolte, publié en 1986 dans Frankfurter Allgemeine Zeitung.


International and interdisciplinary conference

“The past that will not pass[1]”: propaganda at the crossroads of interdisciplinary perspectives

organised by:

Institut de Recherche en Langues et Littératures Européennes (UR 4363),

Université de Haute-Alsace, Mulhouse, France

June 12-13, 2023

Université de Haute-Alsace, Mulhouse, France


Submission of proposals:

Abstracts in French or in English (500 words excluding references) followed by a biographical note of the author (50-80 words) and 5 keywords, institutional affiliation and email address should be submitted to the email address: colloquepropagande2023@gmail.com before March 1, 2023. Notifications of paper acceptance will be sent on April 1, 2023.

The conference will be held at the Faculty of Literature, Languages and Human Sciences of the Université de Haute-Alsace, 10 rue des Frères Lumière, Mulhouse, France.

Communications should not exceed 20 minutes.

Registration Fees:

  • Standard registration fee: 100 €.
  • Reduced registration fee (for PhD students): 30 €.
  • No registration fees for ILLE members.

Organising committee:

  • Greta Komur-Thilloy
  • Tatiana Musinova
  • Elena Chashchina
  • Maria Shvetsova
  • Adel Ahadri

[1] The article of Ernst Nolte published in 1986 in Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Appel à communications</br>Scènes de viol dans les littératures européennes XVIe-XVIIIe siècles

Appel à communications
Scènes de viol dans les littératures européennes XVIe-XVIIIe siècles

Vous trouverez ci-dessous l’appel à communications pour le colloque « Scènes de viol dans les littératures européennes XVIe–XVIIIe siècles », organisé par Véronique Lochert, Zoé Schweitzer et Enrica Zanin, qui aura lieu à Mulhouse, les 5-6 octobre 2023.

Les propositions (une page maximum), accompagnées d’une courte biobibliographie, sont à envoyer conjointement à Véronique Lochert (Université de Haute-Alsace – ILLE), Zoé Schweitzer (Université de Saint-Étienne – IHRIM UMR5317) et Enrica Zanin (Université de Strasbourg – UR1337) avant le 20 janvier 2023 : veronique.lochert@uha.frzoe.schweitzer@wanadoo.frezanin@unistra.fr

Appel à communications<br>Amitiés épistolaires entre littérature et politique

Appel à communications
Amitiés épistolaires entre littérature et politique

Colloque international et pluridisciplinaire
organisé par Régine Battiston, Nikol Dziub et Augustin Voegele
Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE)


Amitiés épistolaires entre littérature et politique

Université de Haute-Alsace, Mulhouse
8-9 juin 2023

Modalité de soumission des propositions :
Les propositions (1/2 page environ), accompagnées d’une brève notice biobibliographique, seront à envoyer à amitiespolitiques.ille@uha.fr avant le 15 décembre 2022. Le colloque donnera lieu à une publication avec évaluation en double-aveugle.

Appel à communications<br>La revanche de Galatée: sculptrices, portraits, représentations et personnages au XIXe siècle

Appel à communications
La revanche de Galatée: sculptrices, portraits, représentations et personnages au XIXe siècle

English version below.

La revanche de Galatée :
sculptrices, portraits, représentations et personnages au XIXe siècle
UHA/université de Rouen, en ligne, 29 septembre 2023

Après le personnage de Pygmalion, personnage masculin créateur, les arts et la critique se sont intéressés à celui de Galatée, créature féminine supposément passive : à titre d’exemple, l’ouvrage de Gail Marshall, paru en 1998, évoque le « mythe de Galatée » en s’intéressant précisément aux actrices – femmes qui « agissent ». En histoire de l’art, l’interrogation portant sur l’absence, ou plutôt le manque de visibilité, des femmes artistes, se porte enfin sur les sculptrices – le personnage de Galatée, statue, y invitait particulièrement. La redécouverte de Camille Claudel dans les années 1980, les expositions consacrées à Marie d’Orléans (2008), Félicie de Fauveau (2013) ou Marcello (Adèle d’Affry) (2014), ne sont que des exemples parmi d’autres en France.

« La revanche de Galatée » se propose d’explorer deux pistes.
D’une part, le colloque entend faire la lumière sur les parcours de vie et de création des sculptrices durant tout le XIXesiècle. Ces artistes ont voyagé, exposé, travaillé avec d’autres à travers l’Europe (Edmonia Lewis des États-Unis à Rome par exemple), le projet est donc résolument comparatiste et interculturel. Des communications monographiques sur une sculptrice seront bienvenues, mais le projet accueille également très volontiers des réflexions transversales sur plusieurs artistes ou communautés d’artistes, sur leurs stratégies de travail ou d’exposition, ou encore des études de leur réception critique.
D’autre part, le colloque entend offrir des regards croisés, des comparaisons et dialogues, entre des travaux biographiques et historiques portant sur une ou plusieurs sculptrices réelles et des travaux sur des sculptrices fictionnelles, c’est-à-dire des récits scéniques, romanesques, iconographiques ou cinématographiques ayant pour personnages des sculptrices. Quels sont les récits de vie qu’engage le métier de sculptrice ? Sont-ils plus ou moins captifs de biais bien connus de l’histoire de l’art (la sculptrice plus encline au modelage qu’à la taille de pierre, par exemple, ou plus portée à la figurine mythologique féminine qu’au bas-relief) ? Comment envisagent-ils la sculpture au féminin dans la catégorisation des pratiques artistiques ? Comment décrivent-ils ses succès et/ou ses échecs ?

Le réseau métaphorique qu’impliquent ces représentations, et parfois ces stéréotypes, est un axe important de notre démarche : une femme qui manie la glaise et l’argile, en blouse sale et en atelier, une femme qui cisèle la pierre blanche, une femme qui sculpte le nu ou le visage, la scène mythologique ou l’hommage historique convoquent des imaginaires que nous souhaitons aborder comme autant de façons de situer ces artistes dans l’histoire culturelle et dans l’histoire des représentations. Dans cette optique, la boutade « revanche de Galatée » invite également à aborder les textes non-fictionnels comme les écrits des artistes (correspondance, essais) ainsi que la réception critique (dans la presse comme dans l’histoire de l’art) du travail des sculptrices. Quelles sont les relations des sculptrices aux modèles, dans tous les sens du terme ?

Date et lieu du colloque : en ligne, 29 septembre 2023.
Date limite d’envoi des propositions (1/2 page), accompagnées de quelques lignes de bio-bibliographie à l’adresse mail revanche.galatee2023@gmail.com avant le 30 janvier 2023. Une réponse sera donnée d’ici le 15 février 2023.

Eva BELGHERBI, histoire de l’art, Université de Poitiers – École du Louvre
Florence FIX, littérature comparée, Université de Rouen
Corinne FRANÇOIS-DENEVE, littérature comparée, Université de Haute-Alsace

BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE

BABOULENE-MIELLOU, Natacha, Le créateur et sa créature : le mythe de Pygmalion et ses métamorphoses dans les arts occidentaux, Toulouse, Presses universitaires du midi, 2016.
BELGHERBI, Eva, « Sculpture et littérature, quelques personnages de sculptrices fictives au XIXe siècle », in Sculptures, Études sur la sculpture (XIXe-XXIe siècles), Presses universitaires de Rouen et du Havre, n°7, janvier 2021, p. 67-75.
BELGHERBI, Eva, « Les sculptrices en Europe : formations, circulations, créations (XIXe et XXe siècles) », Encyclopédie pour une histoire nouvelle de l’Europe EHNE, mis en ligne le 10 septembre 2020.
BENEDICTSSON, Victoria, STEENHOFF, Frida, L’Ensorcelée suivie de La Lioncelle, traduction et édition critique par Corinne François-Denève, Paris, Classiques Garnier, 2022.
CLAUDEL, Camille, Correspondance, Anne Rivière et Bruno Gaudichon (éds), 3e édition revue et augmentée, Paris, Gallimard, 2014.
CASTIGLIONE COLONNA, Adèle, Correspondance, Pascal Griener, Pamella Guerdat (éds.), Fribourg, Société d’histoire du canton de Fribourg, 2 vol., 2015.
ESSAKA Joshua, Pygmalion and Galatea, The history of a narrative in English literature, Aldershot, Burlington, Singapore, Sydney, Ashgate, 2001.
GEISLER-SZMULEWICZ, Anne, Le mythe de Pygmalion au XIXe siècle. Pour une approche de la coalescence des mythes, Paris, Éditions Champion, 1999.
MARSHALL, Gail, Actresses on the Victorian stage, feminine performance and the Galatea myth, Cambridge, New York, Cambridge University Press, 1998 (1996).
RIVIERE, Anne (dir.), Sculpture’Elles, les sculpteurs femmes du XVIIIe siècle à nos jours, cat. exp., Boulogne-Billancourt, Musée des années 30; Paris, Somogy, 2011.
Rivière, Anne, Dictionnaire des sculptrices en France, Paris, Mare & Martin, 2017.
STERCKX, Marjan, « The Invisible “Sculpteuse”: Sculptures by Women in the Ninteenth Century Urban Public Space- London, Paris, Brussels », Nineteenth-Century Art Worldwide, vol. 7, n°2, Automne 2008, en ligne.
STERCKX, Marjan, “In the Picture : Nineteenth-Century European Women Sculptors Portrayed.” Nordic Women Sculptors at the Turn of the 20th Century : Formation, Visibility, Self-Creation, edited by Linda Hinners, Nationalmuseum, 2022, p. 283–303.
STOICHITA, Victor I., L’effet Pygmalion. Pour une anthropologie historique des simulacres, Genève, Librairie Droz, 2008.
YARRINGTON, Alison, The Female Pygmalion: Anne Seymour Damer, Allan Cunningham, and the Writing of a Woman Sculptor’s Life. The Sculpture Journal, 1, 1997, p. 32-44.


Galatea’s Revenge:
Women Sculptors, Portraits, Representations and Characters in the 19th Century
UHA/ Rouen University, on line, September, 29th, 2023

After focusing on Pygmalion, a male creator, artists and critics are now taking an interest in the character of Galatea, a supposedly passive female creature: for example, Gail Marshall’s book published in 1998 deals with the « myth of Galatea » by focusing on actresses – women who can « act ». In art history, the questioning of the absence, or rather the lack of visibility, of women artists finally reaches women sculptors – the figure of Galatea, a statue, was particularly inviting. The rediscovery of Camille Claudel in the 1980s, the exhibitions devoted to Marie d’Orléans (2008), Félicie de Fauveau (2013) or Marcello (Adèle d’Affry) (2014), are but a few recent examples in France.

« Galatea’s Revenge » proposes to explore two approaches.
On the one hand, the conference intends to shed light on the lives and careers of female sculptors throughout the 19th century. These artists travelled, exhibited, and worked with others throughout Europe (Edmonia Lewis moved from the United States to Rome, for example), which makes this project thoroughly comparative and intercultural. Monographic papers on one woman sculptor will be welcome, but the project also welcomes transversal reflections on several artists or communities of artists, on their working or exhibition strategies, or even on studies of their critical reception.
On the other hand, the symposium intends to offer cross-views, comparisons and dialogues between biographical and historical works on one or more real women sculptors and works on fictional women sculptors, i.e. stage, novel, iconographic or cinematographic narratives featuring women sculptors. What life stories are involved in being a female sculptor? Are they more or less prone to well-known art-historical biases (female sculptors allegedly more inclined to modelling than to stone-cutting, for example, or to mythological female figures than to bas-relief)? How do they view women’s sculpture in the categorization/hierarchy of artistic practices? How do they describe its successes and/or failures?

The metaphorical network implied by these representations, and sometimes by these stereotypes, is an important part of our approach: a woman who handles clay, in a dirty smock and in a studio, a woman who chisels white stone, a woman who sculpts nudes or faces, mythological scenes or historical tributes, all conjure up imaginary images that we wish to approach as ways of situating these artists in cultural history and in the history of representations. From this perspective, the phrase « Galatea’s revenge » also invites us to look at non-fictional texts such as the artists’ writings (correspondence, essays) as well as the critical reception of the sculptors’ work (in the press as well as in art history). What is the relationship between the sculptors and their models, in every sense of the word?

This symposium will take place on September 29th 2023, online.
Please submit an abstract (1/2 page), along with your bio-bibliography at revanche.galatee2023@gmail.com
Deadline for submission is January 30th 2023, notifications of acceptance will be given on February 15th 2023.

Eva BELGHERBI, art history, University of Poitiers – École du Louvre
Florence FIX, comparative literature, University of Rouen
Corinne FRANÇOIS-DENEVE, comparative literature, University of Haute-Alsace

SELECTED BIBLIOGRAPHY :

BABOULENE-MIELLOU, Natacha, Le créateur et sa créature : le mythe de Pygmalion et ses métamorphoses dans les arts occidentaux, Toulouse, Presses universitaires du midi, 2016.
BELGHERBI, Eva, « Sculpture et littérature, quelques personnages de sculptrices fictives au XIXe siècle », in Sculptures, Études sur la sculpture (XIXe-XXIe siècles), Presses universitaires de Rouen et du Havre, n°7, January 2021, p. 67-75.
BELGHERBI, Eva, « Les sculptrices en Europe : formations, circulations, créations (XIXe et XXe siècles) », Encyclopédie pour une histoire nouvelle de l’Europe EHNE, online on 10 September 2020.
BENEDICTSSON, Victoria, STEENHOFF, Frida, L’Ensorcelée suivie de La Lioncelle, translation and critical edition by Corinne François-Denève, Paris, Classiques Garnier, 2022.
CLAUDEL, Camille, Correspondance, Anne Rivière et Bruno Gaudichon (dir.), 3rd revised and expanded edition, Paris, Gallimard, 2014.
CASTIGLIONE COLONNA, Adèle, Correspondance, Pascal Griener, Pamella Guerdat (éds.), Fribourg, Société d’histoire du canton de Fribourg, 2 vol., 2015.
ESSAKA Joshua, Pygmalion and Galatea, The history of a narrative in English literature, Aldershot, Burlington, Singapore, Sydney, Ashgate, 2001.
GEISLER-SZMULEWICZ, Anne, Le mythe de Pygmalion au XIXe siècle. Pour une approche de la coalescence des mythes, Paris, Éditions Champion, 1999.
MARSHALL, Gail, Actresses on the Victorian stage, feminine performance and the Galatea myth, Cambridge, New York, Cambridge University Press, 1998 (1996).
RIVIERE, Anne (dir.), Sculpture’Elles, les sculpteurs femmes du XVIIIe siècle à nos jours, cat. exp., Boulogne-Billancourt, Musée des années 30; Paris, Somogy, 2011.
Rivière, Anne, Dictionnaire des sculptrices en France, Paris, Mare & Martin, 2017.
STERCKX, Marjan, « The Invisible “Sculpteuse”: Sculptures by Women in the Ninteenth Century Urban Public Space- London, Paris, Brussels », Nineteenth-Century Art Worldwide, vol. 7, n°2, Automne 2008, en ligne.
STERCKX, Marjan, “In the Picture : Nineteenth-Century European Women Sculptors Portrayed.” Nordic Women Sculptors at the Turn of the 20th Century : Formation, Visibility, Self-Creation, edited by Linda Hinners, Nationalmuseum, 2022, p. 283–303.
STOICHITA, Victor I., L’effet Pygmalion. Pour une anthropologie historique des simulacres, Genève, Librairie Droz, 2008.
YARRINGTON, Alison, The Female Pygmalion: Anne Seymour Damer, Allan Cunningham, and the Writing of a Woman Sculptor’s Life. The Sculpture Journal, 1, 1997, p. 32-44.

Appel à communications<br><em>Les Filles d’Égalie</em> de Gerd Brantenberg

Appel à communications
Les Filles d’Égalie de Gerd Brantenberg

English version below.

Journée d’études : Les Filles d’Égalie de Gerd Brantenberg
Université de Rouen/Université de Haute-Alsace (en ligne)
5 juin 2023

Publié en 1977 en Norvège, Les Filles d’Égalie (Egalias døtre) a été récemment traduit en français, prétexte dont s’empare cette journée d’études, que nous espérons pluridisciplinaire (études nordiques, philosophie, histoire et littérature, études de genre, histoire culturelle…) pour envisager autant le roman (sa construction, sa langue, son caractère dystopique) que son double environnement : roman norvégien et roman « de société » à portée universelle, qui nourrit une réflexion sur l’histoire du féminisme et de l’émancipation des femmes.

Les propositions pourront ainsi porter, de façon non-exhaustive sur les enjeux suivants :

Sources, héritages, sédimentations ; postérité
Brantenberg cite Swift ou Orwell parmi ses inspirations. Les Filles d’Égalie a manifestement des traits de conte philosophique, de roman d’initiation, de satire avec inversion systématique. Quelles influences littéraires, quels effets d’écho, de citation dans ce roman rédigé durant les années 1970 où les réécritures (de contes, de mythes, de romans de formations) composent un socle important de la réappropriation des identités dominées ? Quelles sont les formes chez Brantenberg de l’écriture parodique, dystopique, politique ou engagée ? L’ouvrage de Brantenberg a-t-il donné à son tour une forme d’exemple à d’autres fictions ?

Universalité et singularité :
Les Filles d’Égalie n’est pas un roman norvégien, l’auteur n’y tente aucune « couleur locale » et sa réception très favorable (tardive, certes) dans d’autres langues a du reste donné au livre une ampleur critique qu’il n’avait pas auparavant. Peut-on toutefois aborder le roman dans une tradition norvégienne, ou nordique, de romans de société ou d’engagement comme ceux de Camilla Collett ou d’Amelie Skram ? Des comparaisons avec d’autres romans ou textes de théâtre ou de chansons de l’autrice, avec d’autres textes « nordiques » ou scandinaves pourront éclairer cet environnement.
Ce sont les traductions du roman en Europe, aux États-Unis, en Corée du Sud, qui lui ont valu un accueil critique renouvelé. Des réflexions portant sur la réception critique dans un ou plusieurs pays, de façon diachronique ou synchronique pourront ainsi être envisagées. On pourra également s’intéresser à ces questions de circulations et de traductions dans le champ littéraire européen : pourquoi traduire Gerd Brantenberg aussi tard/maintenant, en France ?

Questions de langue :
Exercice de style, démonstration par l’absurde, l’usage de la langue est manifestement central dans le roman. Il interroge et fragilise nos modes de lecture autant que nos repères, participant d’un parti pris de la satire qu’il convient d’aborder précisément (sur telle approche grammaticale ou sémantique par exemple, des noms de métiers) ou plus généralement (syntaxe, rhétorique, construction du discours). L’apprentissage (l’école, les enseignant.e.s, les disciplines enseigné.e.s et la didactique) étant également central dans le roman, on pourra proposer une approche croisée entre langue et éducation. Cette question pourra être élargie à la question de la traduction, le traducteur français ayant opté pour un « féminin universel ». Qu’en est-il dans les autres langues ?

Dystopie et questions de société
Le roman, publié alors que les mouvements féministes se donnaient pour objectif majeur le droit des femmes à disposer de leur corps en termes de sexualité et de procréation, est lu aujourd’hui à l’aune des étapes successives qu’ont été le combat pour le droit à l’égalité salariale dans les années 1980-1990 et plus récemment les réflexions post-#metoo. Il ne s’agit pas tant de tenter de mesurer s’il a été précurseur ou visionnaire, que de le lire en l’articulant à l’histoire du féminisme et plus précisément sans doute à l’histoire de la perception du corps des femmes. Les apports de la phénoménologie et des études du genre seront bienvenus.

Propositions d’une ½ page environ, accompagnées d’une brève bio-bibliographie, à envoyer pour le 15 janvier 2023 à corinne.francois-deneve@uha.fr et florence.fix@univ-rouen.fr. Réponse sera donnée fin janvier 2023.

Une publication en ligne de la journée d’études est prévue.

Florence FIX, littérature comparée, Université de Rouen
Corinne FRANÇOIS-DENEVE, littérature comparée, Université de Haute-Alsace


One-day conference : Egalia’s Daughters by Gerd Brantenberg
University of Rouen/Université de Haute-Alsace (online)
June 5, 2023

Published in 1977 in Norway, Egalia’s Daughters (Egalias døtre) was only recently translated into French. This translation is an opportunity to launch a one-day conference day on the subject. The symposium is intented to be multidisciplinary (Nordic studies, philosophy, history and literature, gender studies, cultural history…). We aim to consider both the novel (with its structure, language and dystopian aspects) and its dual environment: it is indeed both a “Norwegian” novel and a social novel with a universal scope, fuelling thoughts on the history of feminism and women’s emancipation.

Proposals may thus focus on, but are not restricted to, the following topics:

Sources, legacies, sedimentations; posterity
Brantenberg mentions Swift and Orwell among his inspirations. Egalia’s Daughters clearly borrows/draws on many formal aspects from the genres of the philosophical tale, of the novel of initiation, of the satire – with systematic inversion. What are the literary influences, intertextual echoes, quotations in this novel? It was indeed written during the 1970s when rewritings (of tales, myths, formative novels) composed an important basis for the reappropriation of dominated identities. What forms does Brantenberg’s parodic, dystopian, political or engaged writing take? Has Brantenberg’s work provided a form of example for other fictions?

Universality and Singularity:
Egalia’s Daughters is not a Norwegian novel, as the author does not use any « local color ». Its very favorable reception (abeit belatedly) in other languages has, moreover, given the book a critical breadth that it did not have before. But can the novel be seen as taking place in a Norwegian, or Nordic, tradition of social or engagement novels like those of Camilla Collett or Amelie Skram? Comparisons with other novels, plays and songs by the author, and with other « Nordic » or Scandinavian texts may shed light on this environment.
The translations of the novel in Europe, the United States and South Korea have brought it renewed critical interest. Reflections on the critical reception in one or more countries, diachronically or synchronically, could also be considered. We may also be interested in how these translations circulated within the European literary field: why translate Gerd Brantenberg so late/now, in France?

Linguistic issues:
The novel is a stylistic exercise – a demonstration by the absurd – and the use of language is clearly central to it. It questions and weakens our modes of reading as much as our reference points, contributing to the creation/elaboration of a satirical bias that needs to be addressed precisely (on this or that grammatical or semantic approach, for example, or on the names of professions) or more generally (syntax, rhetoric, construction of discourse). Learning (school, teachers, disciplines taught and didactics) being also central in the novel, a cross approach between language and education could be proposed. This question could be extended to that of translation, especially as the French translator has opted for a « universal feminine ». Did other translators make the same choice?

Dystopia and social issues
The novel, published at a time when the feminist movements’s main objective was the right of women to control their own bodies in terms of sexuality and procreation, is read today in the light of the successive stages of the fight for the right to equal pay in the 1980s-1990s and more recently the post-MeToo reflections. It is not so much a question of trying to measure whether it was precursor or visionary, but rather of reading it by merging it into the history of feminism and, more precisely, into the history of the perception of women’s bodies. Contributions from phenomenology and gender studies will be welcome.

Proposals of approximately ½ page, along with a brief bio-bibliography, to be sent by January 15, 2023 to corinne.francois-deneve@uha.fr and florence.fix@univ-rouen.fr. Answer will be given by January 30, 2023.

An online publication of the one-day conference proceedings is planned.
The conference proceedings are to be published online.

Florence FIX, comparative literature, University of Rouen
Corinne FRANÇOIS-DENEVE, comparative literature, University of Haute-Alsace

Appel à communications<br>Renouvellement de l’écriture de soi : Littérature de jeunesse et matériaux autobiographiques et auto-réflexifs au théâtre et en performance

Appel à communications
Renouvellement de l’écriture de soi : Littérature de jeunesse et matériaux autobiographiques et auto-réflexifs au théâtre et en performance

L’appel à communications pour le colloque « Renouvellement de l’écriture de soi : Littérature de jeunesse et matériaux autobiographiques et auto-réflexifs au théâtre et en performance », qui aura lieu les 20-21 avril 2023 à Mulhouse. 

L’ILLE s’est intéressé à plusieurs reprises depuis 2008 à la problématique de l’Écriture de soi. La Journée d’Étude du 29 avril 2022 a permis de remettre cette problématique dans le débat en interrogeant le « je » dans les écritures de soi, dans des romans ou des nouvelles récentes (XXème et XXIème siècle), à travers la construction du discours, la simulation ou dissimulation de soi, l’image de soi et aussi l’introduction d’un possible infradiscours. 

Dans la poursuite de l’investigation de ce large champ, ce colloque propose de sonder les écritures de soi sous l’angle de ce que le matériau se dit en fonction du genre qui est investi – les deux pistes retenues pour l’édition 2023 sont la littérature de jeunesse et les matériaux autobiographiques et auto-réflexifs au théâtre et en performance. 

Langues de travail : français et anglais.

Modalité de soumission des propositions : les propositions de communications (1500 à 2000 signes espaces compris), accompagnées d’une brève bio-bibliographie, sont à envoyer à ecrituredesoi2023.ille@uha.fr avant le 15 novembre 2022.  Réponse au 15 décembre 2022.

Vous trouverez ci-dessous l’appel complet de l’événement:

Appel à contributions <br>Numesthésie. L’écran pour saisir le sensible ?

Appel à contributions
Numesthésie. L’écran pour saisir le sensible ?

Appel à contributions Journées EVEille 2023

Numesthésie. L’écran pour saisir le sensible ?

Journées organisées par
Marine Parra (Université d’Utrecht), Anne Réach-Ngô (Université de Haute-Alsace), Benoît Roux (Université de Rouen-Normandie), avec la collaboration de Régine Battiston (Université de Haute-Alsace)
Site SciencesConf du projet : Numesthésie

Pour sa troisième année consécutive, le groupe EVEille (Exploration et Valorisation Electroniques de corpus en SHS) a le plaisir de vous inviter à participer aux Journées EVEille, qui auront lieu de janvier à mai 2023.

Les Journées EVEille 2023 auront pour thème « Numesthésie. L’écran pour saisir le sensible ? ». Elles se dérouleront pour la première fois en mode hybride, successivement dans 5 villes différentes (Strasbourg, Rouen, Colmar, Mulhouse et Paris) et en distanciel.

Vous pouvez déposer vos propositions de contribution ou vous inscrire pour assister aux journées sur le site dédié : EVEille 2023 (inscription obligatoire pour assister aux journées)

Vous pouvez aussi nous contacter si vous avez des questions en utilisant l’adresse projet.eveille@gmail.com

Les langues de travail du colloque seront le français et l’allemand, une connaissance au moins passive des deux langues est souhaitable. 

Les propositions de communication, d’environ 2000 signes, rédigées en français ou en allemand et accompagnées d’un CV d’une page, seront adressées pour le 15 novembre 2022 au plus tard à jfa-msh.2023@uha.fr.  

Les résultats de la sélection des candidatures seront annoncés avant le 23 décembre 2022. 

Les frais de déplacement et d’hébergement seront pris en charge. 

Le colloque est organisé par les universités de Haute-Alsace, de Strasbourg et de Lorraine dans le cadre du partenariat des MSH d’Alsace et de Lorraine, et est soutenu par le Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne (CIERA).

Comité d’organisation : Régine Battiston, Guido Braun, Nicolas Brucker, Aude-Marie Certin, Karim Fertikh, Sonia Goldblum, Reiner Marcowitz, Sylvain Perrot. 

Appel à communications<br>« Faire la paix » : approches pluridisciplinaires sur les processus de pacification et de réconciliation

Appel à communications
« Faire la paix » : approches pluridisciplinaires sur les processus de pacification et de réconciliation

L’appel à communications pour l’événement 
« Faire la paix » : approches pluridisciplinaires sur les processus de pacification et de réconciliation 
(3e édition des Journées Franco-Allemandes des MSH du Grand Est),
16-17 mars 2023 à l’Université de Haute-Alsace (Mulhouse)

« Comment se manifeste, à travers l’histoire et d’une société à l’autre, l’art de « faire la paix » ? Quelles transformations affectent les pratiques politiques, sociales et juridiques qui produisent ou marquent la pacification des relations entre deux sociétés? Quelle est l’histoire des formes sociales du « faire la paix » et de la réconciliation ? Y a-t-il une contribution franco-allemande spécifique à l’art de la paix et, si c’est le cas, quelle est-elle ? »  

Les langues de travail du colloque seront le français et l’allemand, une connaissance au moins passive des deux langues est souhaitable. 

Les propositions de communication, d’environ 2000 signes, rédigées en français ou en allemand et accompagnées d’un CV d’une page, seront adressées pour le 15 novembre 2022 au plus tard à jfa-msh.2023@uha.fr.  

Les résultats de la sélection des candidatures seront annoncés avant le 23 décembre 2022. 

Les frais de déplacement et d’hébergement seront pris en charge. 

Le colloque est organisé par les universités de Haute Alsace, de Strasbourg et de Lorraine dans le cadre du partenariat des MSH d’Alsace et de Lorraine, et est soutenu par le Centre interdisciplinaire d’études et de recherches sur l’Allemagne (CIERA).

Comité d’organisation : Régine Battiston, Guido Braun, Nicolas Brucker, Aude-Marie Certin, Karim Fertikh, Sonia Goldblum, Reiner Marcowitz, Sylvain Perrot. 

Consulter l’appel à communications :

Français / Allemand

Appel à communications. Sorcières : des femmes libres à travers l’histoire de l’humanité

Appel à communications. Sorcières : des femmes libres à travers l’histoire de l’humanité

Appel à communications
Colloque international et interdisciplinaire
Organisé par l’Institut de Recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE)
de l’Université de Haute-Alsace
en collaboration avec l’Université de Strasbourg et LiLPa, l’Université de Luxembourg, l’Université de Sassari et avec l’aimable soutien du consulat général de France à New Orleans (États-Unis), du consulat général du Kazakhstan à Strasbourg ainsi que le soutien 􀀁nancier du projet Régional Pacte Compétences 2022-2023
Sorcières : des femmes libres à travers l’histoire de l’humanité
du 30 novembre et 1 décembre 2022
Lieu du colloque : Université de Haute-Alsace

Modalités pratiques:

  • Le colloque aura lieu en présentiel, à l’Université de Haute-Alsace, ouvert à toutes et à tous.
  • Les interventions retenues ne devront pas excéder 20 minutes.
  • Les propositions de communication (un résumé de 10 lignes et un CV biobibliographique de 5 lignes) sont à remettre jusqu’au 10 septembre 2022 à l’adresse : colloquesorcieres2022@gmail.com. Nous vous ferons parvenir la notification d’acceptation pour le 30 septembre 2022.

Frais d’inscription:

  • 100€ pour tous
  • 20€ pour les doctorants
  • Les membres des institutions organisatrices sont exemptés.

Comité d’organisation :
UHA-ILLE : Greta Komur-Thilloy, Pierre Thilloy, Inkar Kuramayeva, Maria Shvetsova
GREM : Sondess Zarrouk
Unistra-LiLPa : Fabrice Marsac, Rudolph Sock
Université de Sassarie (Italie) : Lorenzo Devilla
Université de Luxembourg : Hélène Barthelmebs
Les associations : association Xanadu, association étudiante GET-IN
Promotion 2021-2022 : Licence professionnelle GEPSAC et Métier du Livre