Appel à communications : « Armel Guerne. Révélations du verbe »

Appel à communications : « Armel Guerne. Révélations du verbe »

APPEL À COMMUNICATIONS
Armel Guerne. Révélations du verbe

Journée d’études – le 12 mai 2022

Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE)
Université de Haute-Alsace, Mulhouse

Que ce soit dans la polémique ou le lyrisme, la concision du fragment ou le caractère évocatoire des poèmes, les textes d’Armel Guerne tissent un réseau dense d’images destinées à interpeler le lecteur, dans un dialogue sans cesse recommencé. S’il se méfie des « littérateurs de la littérature[1] » et des « mauvais lecteurs […] qui ne lisent pas avec leur vie[2] », Guerne encourage une lecture alternative, buissonnière, consciente et généreuse. Il formule cet appel de façon répétée, comme une invocation, sous les formes de l’invitation ou de l’admonestation. La sévérité des jugements sur le monde contemporain, les pensées décadentistes et les avertissements apocalyptiques sont relayés et traversés par l’affirmation continue d’une confiance dans la beauté du monde, que la parole, cri ou chant, a pour mission de préserver et de partager.

Dans la lignée de la première journée d’étude qui s’est tenue le 20 novembre 2021 à Sorbonne Université, cette journée d’étude vise à interroger l’œuvre d’Armel Guerne dans toute la variété de ses formes, en vue de la publication d’un volume. Nous accueillons les propositions de communications sur les recueils poétiques, les préfaces, les essais, les traductions et la correspondance de l’auteur.

Quelques pistes de réflexion possibles :

  • Guerne et son engagement politique
  • Guerne et sa conception de la littérature / de la poésie
  • Guerne dans le paysage littéraire contemporain
  • Le style de Guerne
  • Les manuscrits de Guerne
  • L’activité / les choix du traducteur
  • L’inspiration poétique
  • La spiritualité de Guerne
  • La « grande famille d’esprits » et l’intertextualité dans l’œuvre de Guerne

Nous vous invitons à envoyer vos propositions de communications (300-500 mots) assorties de quelques lignes de bio-bibliographie, à l’adresse suivante : florence.schnebelen@uha.fr avant le 21 février 2022.


[1] « Naissance de Léon Bloy », texte écrit pour le centenaire de la naissance de Bloy, Le Verbe nu, Méditation pour la fin des temps, Paris, Éditions du Seuil, 2014, p. 141.

[2] « Hic et nunc », L’Âme insurgée [1977], 2011, Éditions du Seuil, coll. « Points », p. 38.

Appel à communications <br><em>Sur l’écriture de soi : identité, forme, discours et infradiscours</em>

Appel à communications
Sur l’écriture de soi : identité, forme, discours et infradiscours

APPEL À COMMUNICATIONS
Sur l’écriture de soi : identité, forme, discours et infradiscours
Journée d’études le 29 avril 2022
Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE)
Université de Haute-Alsace, Mulhouse

Porteurs du projet : Carole Martin, Régine Battiston et Catherine Ponchon

Langues de travail : français, allemand, anglais.
Modalité de soumission des propositions : les propositions de communications (1500 à 2000
signes espaces compris), accompagnées d’une brève bio-bibliographie, sont à envoyer à
ecriture-soi.ille@uha.fr avant le 10 janvier 2022.


(suite…)
Appel à communications <br> « Les sciences dans tous les sens : sœurs jumelles ou sœurs ennemis ? »

Appel à communications
« Les sciences dans tous les sens : sœurs jumelles ou sœurs ennemis ? »

L’université de Haute-Alsace et ILLE
L’Unistra et LiLPa
organisent un colloque
à l’Université de Haute-Alsace,
au 6 rue des Frères Lumière (Bât des Amphithéâtres)
Vendredi 25 mars et samedi 26 mars 2022


Les sciences dans tous les sens : sœurs jumelles ou sœurs
ennemies ?
Convergences, divergences ou complémentarités


Si dans le langage courant l’on parle des « sciences dures » pour désigner les sciences logiques, peuton,
a contrario, classer les sciences humaines (les humanités), dans le domaine de la mollesse, du
mou, autrement dit dans « les sciences molles » ? Les métaphores ainsi présentées, l’on se demande
encore si ces catégories n’ont pas été inventées par jeu ou par dépréciation abusive, mettant en
exergue l’exigence des premières alors que les secondes seraient plus déliquescentes, fluides voire
« indolentes ». Quoi qu’il en soit, intrinsèquement, les sèmes s’opposent, et la guerre semble
déclarée entre les deux domaines de compétences, qui ont, pourtant, en commun le terme sciences.
L’idée de ce colloque est de réfléchir à la manière dont les sciences s’opposent, s’attirent, se
complètent, s’animent, divergent, s’aimantent justement afin de répondre à notre problématique :
les sciences dures et humaines sont-elles soeurs jumelles ou soeurs ennemies, comme il fut un temps
où la poésie et la peinture étaient soeurs dans la création artistique, et dont le Ut pictura poesis paraît
être l’association parfaite dans les arts.
Au-delà des domaines aussi proches que la littérature et la peinture, les rapprochements entre les
sciences physiques et la littérature (les dystopies, les romans d’anticipation, Bertrand Russell, Pascal,
Lewis Caroll, etc.), la médecine et la poésie (Molière, Louis-Ferdinand Céline, Anne Noblot, etc.),
les sciences de la vie et du vivant et la peinture (la poésie mettant en scène des animaux), les arts
musicaux et les sciences sociales (Nougaro, Grand Corps malade, etc.), la géographie et les romans
(Chateaubriand, Gracq, etc.), l’informatique et la philosophie, les neurosciences, les mathématiques
et la linguistiques (Chomsky, Korzybski), ou encore la phénoménologie et la linguistique (Pos,
Cadiot, Lebas, Tracy) semblent plus compliqués.

Nous voudrions par conséquent réinterroger cette difficulté à travers plusieurs axes d’étude comme
ces scientifiques qui écrivent de la littérature, comme ces écrivains qui placent leurs fictions sous la
houlette de grands scientifiques :

  • La/les résonance(s) des sciences humaines dans les travaux scientifiques.
  • Place de la science/des sciences dans les sciences humaines
  • Les scientifiques écrivains et les écrivains scientifiques
  • Place et rôle des sciences dans l’économie d’une oeuvre ou dans les oeuvres d’un auteur
  • Théorisation des sciences en littérature/dans les arts
  • La littérature des sciences (comment la littérature de jeunesse explique les sciences, par
    exemple)
  • Dystopies, romans d’anticipation, uchronie
  • Récits des grandes maladies (peste, choléra, Covid)
  • Langage mathématique et sciences du langage
  • Informatique, intelligence artificielle et philosophie
  • Neurosciences, Sciences du langage et sciences humaines
  • Sciences de l’éducation et nouvelles technologies

Modalités pratiques
-Le colloque aura lieu en présentiel, selon les normes sanitaires imposées, ouvert à toutes et à tous.
-Les interventions retenues ne devront pas excéder 30 minutes.
-Les propositions de communication (un résumé de 10 lignes de la communication et un CV
biobibliographique) sont à remettre jusqu’au 15 janvier 2022. Nous vous ferons parvenir la
notification d’acceptation pour le 31 janvier 2022.
-Les propositions de communications sont à envoyer aux organisateurs :
JDsciences2022@gmail.com et simultanément à laurent.angard@uha.fr


Comité d’organisation :
UHA-ILLE, Laurent Angard, Greta Komur-Thilloy, Maxime Leroy, Inkar Kuramayeva
Unistra-LiLPa, Rudolph Sock, Fabrice Marsac

Comité scientifique
Actuellement en cours de constitution, le comité scientifique sera à la fois chargé de l’évaluation
scientifique des propositions de communication, et de celle, ultérieure, des contributions écrites,
conduite à double insu par les pairs, en vue de leur publication. Le comité sera pluridisciplinaire,
composé de chercheurs-praticiens et d’enseignants-chercheurs issus des différents domaines
disciplinaires.

Pr Barthelmebs Hélène, Université de Luxembourg
Pr Biardzka Elzbieta, Université de Wroclaw
Dr Georges Fabrice Blum, gynécologue-obstétricien, Mulhouse
Pr Jocelyne Brandlé, Chimie, UHA, IS2M
Pr Tomasz Branka, Sciences Po, Journalisme, UAM,
Dr Laurent Claudel – Gastro-entérologue, Strasbourg
Pr Tania Collani, Littérature Française et Italienne, UHA, ILLE
Pr Laurent Curelly, Littérature Anglaise, UHA, ILLE
Pr Christelle Delaite, Chimie, UHA, LMPIM
Pr Bernard Dieterle, littérature comparée, UHA, ILLE
Pr Camille Finck, ORL, CHU Liège
Pr Pierre Fluck, UHA, CRESAT
Pr Luc Fraisse – Littérature Française, Unistra, UHA, ILLE
Dr Aziza Gril -Mariotte, Histoire de l’Art, UHA, CRESAT
Pr Jacques Legrand, Mongoliste, INALCO
Dr Lionel Lenôtre, Mathématiques, UHA, IRIMAS
Pr Samuel Ludwig, civilisation américaine, UHA, ILLE
Pr Fabrice Marsac, Sciences du langage, Unistra, LiLPA
Pr Jean Marc-Perronne, Informatique, UHA, IRIMAS
Pr Maria-Teresa Schettino, Histoire Romaine, UHA, ARCHIMEDE
Pr Rudolph Sock, Sciences du langage, Unistra, LiLPA
Pr Céline Tarnus, VBE, UHA
Pierre Thilloy, Compositeur
Dr Daphné Thioly Bensoussan, dermatologue, Paris
Pr Watorek Marzena, Université Paris 8, CNRS-UMR7023, SFL
Pr Sondess Zarrouk, Sciences de l’éducation, UHA, LISEC
Pr Béatrice Vaxelaire, Sciences du langage, Unistra, LiLPA

Appel à communications <br> « Cette destinée de l’Europe qui chantait en Beethoven… »

Appel à communications
« Cette destinée de l’Europe qui chantait en Beethoven… »

Colloque international et pluridisciplinaire
« Cette destinée de l’Europe qui chantait en Beethoven… »
2-3 décembre 2021
Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE, UR 4363)
Université de Haute-Alsace, Mulhouse

Beethoven : cacique de la « légion héroïque » selon Romain Rolland, qui dans sa Vie de Beethoven (Cahiers de la Quinzaine, 1903) ne fait en somme que résumer à sa manière le « mythe de Beethoven » (voir Marie Gaboriaud, Une vie de gloire et de souffrance. Le mythe de Beethoven sous la Troisième République, Paris, Classiques Garnier, 2017) né en France après Sedan. Mythe dont l’épanouissement est d’autant plus étonnant que Beethoven figura longtemps parmi les incompris, sinon parmi les maudits. Témoin cette anecdote rapportée par Berlioz, et reprise par Gide dans un article publié dans La Vie des Lettres en avril 1914 : « [L]a première fois qu’on tenta de jouer du Beethoven au Conservatoire, il fallut gratter le nom de Beethoven sur la partie des instruments, car ces Messieurs les exécutants, sinon, n’eussent pas consenti à jouer. »

Pourquoi, donc, Beethoven ? Ou plus exactement, pourquoi, malgré tout, Beethoven ? Quel besoin avait la littérature, française en premier lieu, mais aussi plus largement européenne, d’une telle figure ? Et qu’est-ce qui explique la longévité du mythe, et son caractère pour ainsi dire invasif – il n’est pas jusqu’à la littérature japonaise contemporaine qui ne soit irriguée par le réseau de mythèmes nés du (ou constituant le) personnage de Beethoven, Haruki Murakami faisant de l’évocation du Trio à l’Archiduc op. 97 l’un des supports poétiques de son Kafka sur le rivage (2002) ?

Telles sont quelques-unes des questions auxquelles nous voudrions tenter d’apporter des éléments de réponse. Notre réflexion collective se développera autour des axes suivants (qui n’ont rien, cependant, d’exclusif) :

  • Beethoven l’Européen. Ce n’est pas un hasard si l’Hymne à la joie est devenu le symbole musical de l’Europe : Nietzsche, déjà, n’évoquait-il pas « cette destinée de l’Europe qui chantait en Beethoven » (Par-delà le Bien et le Mal, 1886) ? Mais quelles sont les valeurs qui fondent cette identification ou cette identité fantasmée entre le musicien et le continent qui a fait de lui son porte-drapeau ?
  • À la manière de Beethoven. On sait que Gide et Huxley tentèrent d’écrire (ou de faire écrire leurs personnages) à la manière de Bach, et plus spécifiquement du Bach de L’Art de la fugue. De la même façon, certains écrivains, afin de mieux épouser l’ « éthique beethovénienne », ne se seraient-ils pas également servi de sa poétique comme d’un architexte ? Il nous semble en tout cas indispensable d’étudier dans un seul geste la fortune des figures d’artiste subsumées sous l’ « étiquette » Beethoven et l’influence du « style » du maître de Bonn sur ses admirateurs littéraires.
  • Beethoven humain, trop humain. Dans sa sixième « Lettre à Angèle », publiée dans L’Ermitage de janvier 1899, Gide notait : « Si j’eusse eu plus de temps, je me fusse amusé à vous montrer le nietzschéisme d’avant Nietzsche. Par des citations habilement choisies j’eusse pu circonvenir presque de toutes parts sa figure ; […] ce qu’il eût fallu citer surtout, ce sont des phrases des dernières oeuvres de Beethoven ». Le rapprochement est convenu, mais il n’en fait pas moins sens : il semblerait que Beethoven, au-delà de l’humanisme européiste qu’on lui prête, soit aussi devenu la plus éminente incarnation d’une humanité (le mot désignant ici le caractère de ce qui est humain) nietzschéenne dans ses contours. Dans La Révolte (quatrième tome de Jean-Christophe, publié en 1907), Romain Rolland écrivait d’ailleurs : « Puis, [Christophe]
    avait le sentiment que le génial Cantor écrivait dans sa chambre close : cela sentait le renfermé ; il n’y avait pas dans sa musique cet air fort du dehors qui souffle chez d’autres, moins grands musiciens peut-être, mais plus grands hommes, – plus hommes tels Beethoven, ou Haendel. » Or cette ouverture sur les vents du dehors s’accompagne, dans l’imaginaire de l’époque, d’une forme de générosité supérieure, ou d’abnégation
    teintée d’idéalisme : selon Gide, ainsi, Beethoven, au même titre de Goethe, Balzac, Nietzsche et… Napoléon, est « admirablement dévoué[…] à [une] grande idée projetée devant [lui], au-dessus de [lui] » (« Lettre à Angèle, XII », L’Ermitage, janvier 1900).
  • Beethoven comme terminus. On se souvient que, dans une lettre de novembre 1894 à Suzette Lemaire, Proust écrivait : « une symphonie de Beethoven […] est [pour moi] non seulement ce qu’il y a de plus beau en musique, mais encore ce qui remplit la plus haute fonction de la musique, puisqu’elle se meut en dehors du particulier, du concret –
    est aussi profonde et aussi vague que notre sentiment ou notre volonté dans son essence, c’est-à-dire abstraction faite des objets particuliers et extérieurs auxquels elle peut s’attacher ». Vision cette fois schopenhauerienne plus que nietzschéenne du compositeur, mais qui contribue à faire de son oeuvre un sommet indépassable, une sorte
    de zénith de l’esthétique occidentale – et par conséquent un terminus. Idée de Beethoven qui se trouve résumée dans le Docteur Faustus (1947) de Thomas Mann, qui fait de la dernière sonate pour piano op. 111 de Beethoven la dernière sonate tout court : « Il était advenu que la sonate, dans ce deuxième mouvement, cet énorme mouvement, s’était
    achevée à jamais. Et lorsqu’il disait : “la sonate”, il n’entendait pas désigner uniquement celle-ci, en ut mineur, mais la sonate en général, en tant que genre, en tant que forme d’art traditionnel : elle avait été amenée ici à sa fin, à faire une fin, elle avait rempli son destin, accompli son but insurpassable, elle s’abolissait et se dénouait, elle prenait congé – le signe d’adieu du motif “ré sol sol” adouci mélodiquement par l’ut
    dièse était un adieu dans ce sens général aussi, un adieu grand comme l’oeuvre, l’adieu à la sonate. »

Bien entendu, les projets apportant d’autres éclairages sur la question seront les bienvenus. Les propositions, d’une dizaine de lignes, sont à envoyer, accompagnées d’une brève notice biobibliographique, à Luc Fraisse (fraisseluc@gmail.com) et à Augustin Voegele (augustinvoegele@yahoo.fr) avant le 25 avril 2021.

Les communications feront (sous réserve d’acceptation après une double relecture à l’aveugle) l’objet d’une publication.

Appel à communications / Call for papers <br> L’inimitié dans les correspondances d’écrivains / Enmity in writers’ correspondence

Appel à communications / Call for papers
L’inimitié dans les correspondances d’écrivains / Enmity in writers’ correspondence

Colloque international et interdisciplinaire
L’inimitié dans les correspondances d’écrivains
25-26 novembre 2021
Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE – UR 4363) Université de Haute-Alsace, Mulhouse

Porteurs du projet : Régine Battiston (Professeure, ILLE/UHA), Nikol Dziub (Docteure en littératures française, générale et comparée, ingénieure de recherche, ILLE) et Augustin Voegele (Docteur en littérature française, professeur agrégé de Lettres modernes, ILLE).

Les propositions (1/2 page) sont à envoyer, accompagnées d’une brève notice biobibliographique (1/2 page), à Augustin Voegele (augustinvoegele@yahoo.fr) avant le 31 mars 2021. Le colloque donnera lieu à une publication avec évaluation en double-aveugle.


International and Interdisciplinary Symposium
Enmity in writers’ correspondence
November 25-26, 2021
Research Institute for European Languages and Literatures (ILLE – UR 4363)
University of Haute-Alsace, Mulhouse, France

Project leaders : Régine Battiston (Professor, ILLE/UHA), Nikol Dziub (PhD and Research engineer, ILLE) and Augustin Voegele (PhD and Professeur agrégé of French Literature, ILLE).

Proposals (1/2 page) should be sent, together with a short biobibliographical note (1/2 page), to Augustin Voegele (augustinvoegele@yahoo.fr) before 31 March 2021. The symposium’s proceedings will be published after a double-blind review process.

<strong>Appel à contribution au colloque </strong><strong>EVEILLE</strong> <br> (Exploration et Valorisation Électronique des corpus de l’ILLE)

Appel à contribution au colloque EVEILLE
(Exploration et Valorisation Électronique des corpus de l’ILLE)

Appel à contribution au colloque EVEILLE

(Exploration et Valorisation Électronique des corpus de l’ILLE)

Dates : 22.01.2021 ; 12.02.2021 ; 12.03.2021 ; 16.04.2021 ; 28.05.2021

Organisation : Anne Réach-Ngô, Régine Battiston, Marine Parra

Ce colloque organisé par l’ILLE vise à réunir des enseignants-chercheurs, des responsables de fonds patrimoniaux et culturels et des spécialistes en humanités numériques, ingénieurs et développeurs informatiques, pour analyser comment l’appréhension des données des Sciences Humaines et Sociales se trouve renouvelée de nos jours par les outils de l’informatique et de la communication numérique. Il s’adresse aux spécialistes en littératures et langues européennes, histoire de l’art, histoire du livre ou encore ingénierie documentaire, masterant·e·s, doctorant·e·s ou chercheur·e·s confirmé·e·s, qu’ils souhaitent s’initier aux humanités numériques ou qu’ils en soient déjà des praticiens chevronnés.

D’un format inédit, ce colloque perlé de cinq journées, de janvier à mai 2021, alliera des conférences scientifiques, des retours d’expérience, des discussions autour de projets à venir, des temps de formation et d’appropriation des outils. Il proposera aux participants du colloque intéressés par le champ des humanités numériques de découvrir des projets, des méthodes et des outils afin de construire au sein de l’équipe et dans des échanges avec d’autres institutions et universités une culture numérique enrichie d’interrogations et d’expérimentations communes.

Le colloque EVEILLE souhaite mettre en œuvre, au fil de ces journées, une réflexion collective sur les usages du numérique, les atouts et innovations mais aussi les obstacles à sa mise en œuvre, ainsi que les évolutions à venir des pratiques de recherche. Il entend prendre ses distances avec le discours du

« tout-numérique » et revenir à une réflexion sur un humanisme numérique fondé sur la mise en commun des explorations informatiques et leur mise à l’épreuve par les usagers.

L’objectif de cet espace de réflexion n’est pas de défendre un nécessaire virage des SHS en direction des humanités numériques, malgré les fortes incitations des organismes de financement et d’évaluation de la recherche qui par la pression imposée en dénaturent les méthodes et les questionnements. Il s’agit en revanche de donner aux participants qui s’interrogent sur l’intérêt des humanités numériques les moyens d’examiner si une telle orientation peut – ou non – être pertinente dans le cadre de leurs recherches ou dans le traitement des biens et objets patrimoniaux et culturels dont ils ont la charge. Il s’agit également de permettre aux porteurs de projets en humanités numériques de présenter leurs travaux et d’échanger sur la mise en réseau de ces différents projets, qui restent encore parfois mal intégrés aux dynamiques d’équipes ou à l’environnement culturel local.

Comment certains projets de recherche ou de valorisation patrimoniale et culturelle peuvent-ils gagner à s’orienter en direction du numérique ? Dans quelle mesure les méthodologies employées s’ancrent-elles dans des pratiques plus anciennes qui ont fait leurs preuves ? Tous les projets se prêtent- ils à une telle approche ? Comment s’y prendre pour engager, poursuivre, relancer ou enrichir un projet de recherche à l’aide des humanités numériques ?

Les journées du colloque prendront appui sur l’observation de projets en humanités numériques, en cours ou déjà réalisés, d’envergure internationale ou plus locale, dans les domaines de recherche de prédilection de l’ILLE – les littératures et langues européennes au carrefour des champs disciplinaires –

, suivant cinq perspectives qui rendent compte des dynamiques actuelles du champ des humanités numériques :

vendredi 22 janvier 2021 : Base de données pour les projets de recherche en SHS
vendredi 12 février 2021 : Bibliothèques numériques de fonds anciens et de corpus modernes
vendredi 12 mars 2021 : Éditions critiques numériques
vendredi 16 avril 2021 : Constitution d’archives par les institutions
vendredi 28 mai 2021 : Visualisation des résultats de la recherche, graphes et schémas de données

Ces cinq axes seront abordés à chaque journée suivant un même canevas :

MatinéeAprès-midi
9h15- 10h15 Conférence inaugurale13h45-15h15 Initiation à une technologie
10h30- 11h30 Retours d’expériences15h30-16h30 Projets collaboratifs
11h45- 12h30 Speed searching 

Les matinées constitueront un temps d’observation et d’interrogation : une conférence inaugurale permettra de cerner les problématiques et enjeux du sujet abordé ; une session consacrée à des retours d’expériences de projets en cours ou déjà réalisés invitera ensuite les intervenants à présenter des expériences concrètes de recherche en exposant les questions scientifiques qui ont conduit leur démarche, les choix technologiques et méthodologiques qu’ils ont suivis, les difficultés et obstacles rencontrés, les résultats obtenus et les nouvelles perspectives qui en découlent. La dernière session de la matinée sera consacrée à un temps de speed searching : des masterants, doctorants ou chercheurs confirmés s’initiant aux humanités numériques pourront présenter en quelques minutes et de manière informelle des idées de projets ou des objectifs de recherche à venir qui engagent le numérique. Ils pourront alors échanger avec l’ensemble du laboratoire et des intervenants présents à la journée, afin d’être guidés dans ces premiers moments qui sont, on le sait, souvent cruciaux et difficiles à appréhender. Les après-midis privilégieront l’exploration pratique des méthodes et outils proposés par les humanités numériques : une première session visera à présenter aux participants une technologie spécifique en associant à un temps de démonstration des échanges et l’éventuelle prise en main d’un outil spécifique. Un deuxième temps sera consacré à des échanges sur l’application de ces technologies à un projet collectif qui pourrait être développé dans le cadre de l’ILLE et des autres participants du colloque, afin de favoriser de nouvelles collaborations, nées d’intérêts croisés pour des objets communs, à définir de journée en journée.

Objectifs :

L’objectif de ce colloque est de construire sur un semestre une première expérience de recherche commune, de tisser des liens de collaboration entre l’ILLE et d’autres équipes et institutions culturelles et de s’interroger collectivement sur les enjeux de la transformation digitale de mise actuellement dans le champ de la recherche en SHS.

Conçu pour pouvoir s’adapter à l’évolution du contexte sanitaire, les journées du colloque pourront avoir lieu en présentiel, en mode hybride avec un nombre restreint de participants sur place à l’université de Haute-Alsace (Mulhouse) et une partie en distanciel, ou intégralement en distanciel.

Ce colloque donnera lieu à la production de ressources qui seront diffusées sur le carnet de recherche d’EVEILLE. Elles pourront servir de point de départ à de nouveaux projets individuels et collectifs ainsi qu’à la diffusion des travaux en cours :

  • publications vidéo des démonstrations faites lors des journées ;
  • capsules de formation à destination des étudiants et des chercheurs ;
  • publication des enregistrements des conférences inaugurales et des tables rondes de retours d’expériences
  • publication d’un volume d’actes des communications qui présentent des projets déjà arrivés à maturité ou qui soulèvent des problématiques transversales.

Soumission des propositions :

Pour les deux premières journées, la date limite de soumission des propositions est fixée au 1er décembre 2020. Un programme prévisionnel sera diffusé à partir du 15 décembre.

Pour les trois journées suivantes, la date est fixée au 15 janvier 2021.

Les intéressé-es devront indiquer dans quelle journée et dans quelle session ils souhaitent intervenir : retour d’expérience (15 min.) ; présentation lors du speed searching (5 min.) ; soumission d’un projet de recherche à discuter dans le cadre de la réflexion collective.

Nous encourageons les propositions d’étudiant.e.s de tous les cycles, de candidat.e.s au doctorat ainsi que de chercheur.e.s s’initiant aux humanités numériques. Les propositions comprendront :

  • nom, prénom, adresse électronique, institution de rattachement ;
  • nature, titre de l’intervention et résumé d’environ 300 mots ;
  • une courte bio-bibliographie.

Contacts : Anne Réach-Ngô, Régine Battiston, Marine Parra : Projet-eveille@uha.fr

Voir le carnet de recherche du projet EVEILLE : https://eveille.hypotheses.org

Le passé qui ne veut pas passer  : le(s) discours nationaliste(s) en Europe

Le passé qui ne veut pas passer : le(s) discours nationaliste(s) en Europe

Le passé qui ne veut pas passer[i] : le(s) discours nationaliste(s) en Europe

Journée d’étude

le 23 avril 2020

Cette journée d’étude s’intéresse au retour du discours nationaliste en Europe au XXIe siècle. Le discours nationaliste d’aujourd’hui a hérité des outils, supports, idées et arguments qui ont été largement employés dans le discours nationaliste dans les années 1930-1940. Cependant, dans le contexte actuel de l’Europe unie, le discours nationaliste subit des changements liés au passage de l’identité nationale à l’identité transnationale, dite européenne. Cette journée vise à réunir des contributions autour des axes suivants : les réflexions sur le caractère dit « nationaliste » du discours, les liens entre le discours nationaliste moderne et le discours fasciste/nazi, les techniques discursives de représentation de l’Autre, la construction discursive de l’ennemi, la haine dans le discours nationaliste, l’identité nationale face à l’identité transnationale.

Envoi des propositions :
Les propositions de communication de 300 mots environ accompagnées d’une note biobibliographique du contributeur de 50-80 mots (avec adresse électronique) en français ou en anglais seront à adresser à Maria Shvetsova (maria.shvetsova@uha.fr) et Tatiana Musinova (tatiana.musinova@uha.fr) avant le 1er février. Les réponses seront envoyées pour le 15 février.

Frais d’inscription :
50 euros (30 euros pour les doctorants).
Pas de frais d’inscription pour les enseignants et doctorants de l’UHA.

Comité d’organisation :
Maria SHVETSOVA, doctorante ILLE, Université de Haute-Alsace, France
Adel AHADRI, doctorant ILLE, Université de Haute-Alsace, France
Hugo DOUCELIN, doctorant ILLE, Université de Haute-Alsace, France
Tatiana MUSINOVA, Maître de conférences, ILLE, Université de Haute-Alsace, France
Greta KOMUR-THILLOY, Professeure des universités, ILLE, Université de Haute-Alsace, France



[i] Le titre d’un article d’Ernst Nolte publié en 1986 dans la Frankfurter Allgemeine Zeitung.

Informer et forger l’opinion en Europe et dans la jeune Amérique aux XVIIe et XVIIIe siècles

Informer et forger l’opinion en Europe et dans la jeune Amérique aux XVIIe et XVIIIe siècles

Informer et forger l’opinion en Europe et dans la jeune Amérique aux XVIIe et XVIIIe siècles

Colloque jeunes chercheurs

24-25 Septembre 2020

Les propositions de communications (environ 250 mots en français ou en anglais), accompagnées d’une courte notice bibliographique, sont à envoyer aux organisateurs avant le 30 avril 2020. Une réponse sera adressée aux auteurs avant le 15 juin 2020. Une publication des communications, après sélection, est envisagée.


Comité d’organisation :
· Laurent CURELLY (laurent.curelly@uha.fr)
· Christine HAMMANN (christine.hammann@uha.fr)
· Véronique LOCHERT (véronique.lochert@uha.fr)

The Shape of News and Public Opinion in Seventeenth- and Eighteenth-Century Europe and America

A Conference for Early-Career Scholars

24-25 September 2020

Paper proposals (approximately 250 words in English or in French + a short bio) should be submitted to the organisers by 30 April 2020. The programme committee will send notifications of its selection no later than 15 June 2020. A selection of papers will be considered for publication.

Organising Committee :
· Laurent CURELLY (laurent.curelly@uha.fr)
· Christine HAMMANN (christine.hammann@uha.fr)
· Véronique LOCHERT (véronique.lochert@uha.fr)

« Amitiés vives » : Littérature et amitié dans les correspondances d’écrivain.e.s / Literature and friendship in writers’ correspondence

« Amitiés vives » : Littérature et amitié dans les correspondances d’écrivain.e.s / Literature and friendship in writers’ correspondence

« Amitiés vives » : Littérature et amitié dans les correspondances d’écrivain.e.s

Colloque international et pluridisciplinaire

14-15 mai 2020


Institut de recherche en Langues et Littératures Européennes (ILLE)
Université de Haute-Alsace, Mulhouse
Porteurs du projet : Régine Battiston et Nikol Dziub

Modalité de soumission des propositions : les propositions (1/2 page environ), accompagnées d’une brève notice biobibliographique, seront à envoyer à Régine Battiston (regine.battiston@uha.fr) et à Nikol Dziub (nikol.dziub@uha.fr) avant le 1 décembre 2019. Le colloque donnera lieu à une publication avec évaluation en double-aveugle.


Literature and friendship in writers’ correspondence

International and multidisciplinary symposium

May 14-15, 2020


Research Institute for European Languages and Literatures (ILLE)
University of Haute-Alsace, Mulhouse
Organisation: Régine Battiston and Nikol Dziub

Submission procedure: Proposals (approximately 1/2 page), with a brief biographical notice, should be sent to Régine Battiston (regine.battiston@uha.fr) and Nikol Dziub (nikol.dziub@uha.fr) before December 1st, 2019. Papers will be considered for publication following a double-blind peer-review process.

« Indignez-vous » : vers une approche numérique du discours émotionnel des mouvements populaires

« Indignez-vous » : vers une approche numérique du discours émotionnel des mouvements populaires

Colloque international

« Indignez-vous » : vers une approche numérique du discours émotionnel des mouvements populaires

Appel à communication

5-6 mars 2020

Résumé :

Notre colloque s’intéresse à l’expression des émotions liées aux mouvements populaires sur les réseaux sociaux. Le discours émotionnel médié par les outils technologiques a ses propres particularités puisqu’il associe le visuel, le langagier et le scriptural, ce qui nous place devant une expression émotionnelle qui s’inscrit dans un langage expressif à part entière. Nous nous intéressons dans ce colloque à la question de l’expression émotionnelle qui s’opère dans les mouvements populaires et ses manifestations dans les différentes formes de discours numérique des réseaux sociaux. Cet appel à communication vise à réunir des contributions autour des axes suivants : quelle place occupe l’émotion dans les mouvements populaires, le discours émotionnel des mouvements populaires et réseaux sociaux, les réseaux sociaux et émotion « numérique », le discours émotionnel numérique : stratégies et formes.

Contacts :
Tatiana Musinova (tatiana.musinova@uha.fr)
Adel Ahadri (adel.ahadri@uha.fr)